Saturday, October 08, 2005

Les gauchistes craignent une Chine capitaliste

Après la conversion de la Russie et des Etats de l'Europe de l'est au monde capitaliste, c'est aujourd'hui au tour de la Chine de devenir de plus en plus libérale. La Chine est entrée dans l'OMC en 2001 et dès 2006, son système bancaire sera totalement ouvert aux capitaux étrangers.
C'est bien sûr un désastre pour les pro-étatistes totalitaires.
Opening up China’s banks is bound up with broader economic “reforms”. As Jonathan Anderson, chief Asian economist of the Swiss bank UBS, commented in the Far Eastern Economic Review: “The government has done everything it can for banks—except to privatise them. And as long as senior management is made up of civil servants with a mandate to support official policy, banks will never be fully market-oriented institutions. What China needs to make financial system reform and restructuring ‘stick’ is to get the state out of the business of running banks.”
This restructuring involves a vast transformation in the role of the banking system. Under the new regime, banks will operate for the benefit of shareholders and foreign financial institutions. Their previous unprofitable functions of financing social services, pensions, the public sector, state-owned enterprises and rural subsidies, on which the lives of tens of millions of people depend, will be ended.
L'arguement éculé du "service public" tombe particulièrement à plat. Qui a le meilleur service public, entre les pays capitalistes de l'Europe occidentale et la Chine communiste? Où vaut-il mieux être un chômeur aujourd'hui, en France ou en Chine? Qui a actuellement le meilleur système de santé, les USA ou la Chine? Les réponses sont évidentes, car ce seront toujours les Etats capitalistes qui assureront le meilleur bien-être à leurs citoyens.
En réalité ce qui inquiète les gauchistes c'est la possibilité qui s'ouvre en Chine de plus grandes libertés pour les individus face au totalitarisme étatique. Car la Chine devra choisir entre l'augmentation des libertés individuelles et la continuation de sa croissance économique. Elle ne pourra pas en rester au stade actuel qui mélange la croissance capitaliste avec la répression politique.
En attaquant l'option "croissance capitaliste", les gauchistes ont clairement choisi leur camp: ils veulent plus de répression politique.

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