Saturday, July 16, 2005

Les gauchistes frappés par la réalité

Les gauchistes ont reçu ces derniers jours le terrible choc de la réalité, et pour eux l'effet est pire qu'une bombe dans un métro. Toutes leurs explications sur le terrorisme ont en effet volé en éclat.

La raison préférée qu'ils invoquaient était la guerre "unilatérale" (par une coalition d'une trentaine d'Etats...) en Irak. Maintenant le WSWS se rend compte que:
There is no direct and inevitable connection between even the most intense outrage against the war and the decision to commit a terrorist act directed against the civilian population.
Quand à la motivation qui était supposée être basée sur la pauvreté ou la détresse sociale, le WSWS se rend compte que:
The three alleged bombers originally identified were students and a family man, who acted out of religious conviction.
Ils ont aussi essayé le thème de l'intégration ratée, mais dans le cas des attentats de Londres, les terroristes étaient tous très bien intégré dans la société britannique. Le WSWS remarque même que:
Last year Khan’s [un des kamikazes] mother-in-law, Farida Patel, was a guest at a Buckingham Palace garden party, where she received an award for her work as a teacher specialising in bilingual studies.
Après avoir eu de la famille invitée à Buckingham Palace, difficile d'invoquer l'argument de l'exclusion sociale!

Finalement le WSWS se pose la question qui fait mal:
Why were four educated young men attracted to the millenarian visions of a heavenly paradise for the martyr peddled by the fundamentalists?


Et là les gauchistes sont obligés soit d'abandonner en bloc leurs théories et donc leur idéologie, soit de nier la réalité et de "déconstruire" puis de reconstruire les faits de façon à ce qu'ils puissent enfin cadrer avec leurs théories. La première option étant exclue, reste la deuxième mais c'est un exercice peu trivial vous en conviendrez!

C'est ainsi que le WSWS transforme les terroristes en pauvres:
The four alleged bombers may not all be from the most impoverished layers, but in their social being they reflect conditions affecting broad sections of the working population that have developed in Britain over the past decade-and-a-half. They live in a part of the country, Yorkshire, that has been devastated by the mass closure of mines, textile mills and factories. A small number may have prospered, but ...

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